Poésie - à paraître.
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Par le visage
les gens de là-bas font signe de partir
les temps s’approchent de l’homme de passage
il y a le fleuve plus long que les oiseaux
le pays traversé par l’or
les sables de l’amour plus anciens que les dieux
et nous allons dans le regard
de l’homme sur sa barque
c’est au bout du monde qu’il descend
avec la nuit des vieilles années
quel voyage fut la mémoire dit-il
et il nous montre le silence de l’air
là-bas serons-nous encore
serons-nous la rose de l’aube
notre monde va-t’il commencer
par un visage ?