Petit tas d’épitaphes

De Jean-Pierre Bigeault, Suite de poèmes, illustrés par J.-G. Gwezenneg, Paris, Editions Caractères, 2008.

Suite de poèmes en forme de clin d’œil à la « fin finale » de l’autre et de soi, ce petit livre de 94 pages, illustré par J.-G. Gwezenneg aurait pu prendre le titre d’un conte d’Henry Miller intitulé « Le Sourire au Pied de l’Echelle ».

Car Jean-Pierre Bigeault, son auteur, y parle légèrement de la mort qui n’est que l’échelle renversée de la vie.

L’ouvrage dédié au graveur et peintre normand, Jean Peschard, dont l’œuvre a été marquée par l’humour des surréalistes, poursuit la recherche d’un poète qui jouait déjà avec les mots (et les animaux) dans le recueil intitulé « Petit bestiaire avec passage d’homme* ».

Jean-Pierre Bigeault n’aura pu s’attaquer au « Double crime du curé d’Uruffe » et à la tragédie de la vie et de la mort qui s’y déroule qu’en lui associant, la même année, une fantaisie poétique dont la gravité n’est pourtant pas exclue.

*Editions Encre et Lumière, Cannes et Clairan, 2007.